Posté le 2 Octobre 2020
l
1871-1874
Gelatino-BrAg
l
1853
Ferrotype
l
1847
Procédé à
l'albumine
l
1839
Daguerréotype
l
1826
Invention de la
photographie
Dvp de l'autochrome
1869
l
Procédé au
charbon
1855
l
Collodion Humide
1851
l
Image positive
direct
1839
l
1ère image négative instable
1816
l
Calotype
1841
l
l
1852-1854
Ambrotype
l
1907
Autochrome
Breveté
Procédé à la
gomme bichromatée
1894
l
Fusil
photographique
1882
l
l
1885
1er film photo KODAK
1816 : Invention de la 1ère image négative instable - Nicéphore Nièpce obtient sa première image sous forme de négatif sur papier imprégné de chlorure d'argent. L'image prise depuis sa fenêtre continue de noircir. Il appelle ça une "rétine".
1826 : Invention de la 1ère image fixée - Le procédé utilisé est l'heliographie. Cette fois-ci, Nièpce dépose du bitume de Judée (goudron naturel) sur une plaque de métal (étain). Les zones exposées durcissent, les zones non exposées sont retirées. La première photo vient de naître. Voir l'article sur la naissance de la photographie. L'exposition est d'environ 10h.
1839 : Invention du Daguerréotype - Daguerre reprit le travail mené par Nièpce et réussit à mettre au point un procédé photographique permettant d'obtenir une image directement sur une plaque polie comme un miroir avec de l'argent pure. Pas besoin de négatif. L'inconvénient est que la révélation de l'image se fait aux vapeurs de mercure, très toxiques pour la santé. L'avantage, c'est qu'il faut seulement 20 à 30 minutes pour exposer son image
American Militia Infantry Officer, Circa, 1848
sur daguérréotype
1839 : Première image positive direct - Hippolyte Bayard invente un procédé permettant d'obtenir un positif sur papier. Il utilise une solution de chlorure d'argent. Daguerre réussit à breveter son invention avant qu' H.Bayard ne puisse présenter la sienne à l'académie des sciences. Cette dernière ne s’intéressa pas à ce procédé et H.Bayard fit cet autoportrait pour traduire le manque de reconnaissance pour son travail.
Autoportrait d'un noyé, 1840
par H.Bayard sur papier positif direct
1841 : Invention du Calotype ou Talbotype - William Henry Fox Talbot invente le procédé négatif-positif que l'on connaît encore aujourd'hui. Le calotype permet d'obtenir un négatif papier direct. On reproduit autant d'images que l'on souhaite par tirage contact pour avoir un positif. Les duplicatas sont fait sur papier-chiffon.
Charles Nègre, 1853
Calotype et son positif
1847 : Procédé de tirage sur papier albuminé - On utilise le papier albuminé très couramment au XIX siècle car c'est le procédé de tirage le plus performant. L'image sur ce papier est brillante, nette et contrastée. Jusqu'à maintenant, on utilisait souvent des papiers chiffons pour le positif de l'image qui fournissent peu de détails.
1851 : Les négatifs au collodion humide - C'est un négatif sur plaque de verre permettant le tirage au papier salé ou un positif unique placé sur un fond noir (ambrotype). Gustave Le Gray mis au point cette solution composée de nitrate de cellulose, d'éther et d'alcool mais c'est Frédérick Scott Archer qui l'a promu. L'image gagne en finesse et voit sa gamme de gris s'étendre.
1852-1854 : Invention de l'ambrotype - Il s'agit d'un négatif sur plaque de verre au collodion mélangé à de l'ambre sous exposée à la prise de vue. L'image est blanchie, posée sur un fond noir pour obtenir un positif direct, pièce unique, retouchée à la main et mise en écrin. Le daguerréotype est concurrencé par l'ambrotype, plus rapide et moins onéreux inventé par Scott Archer et Peter Fry.
1853 : Invention du ferrotype - L'ambrotype est ensuite supplanté par le ferrotype produit par Adolphe Alexandre Martin en 1856, fine plaque de fer recouverte d'un vernis noir et d'une émulsion au collodion.
Vu général sur Balbeck,
exemple sur papier albuminé
NC, exemple de ferrotype
1855 : Procédé de tirage au charbon - Inventé par Poitevin, ce procédé est pigmentaire et non argentique. On utilise une gelatine bichromatée avec du noir de charbon resté dans la gelatine aprés lavage. L'image est stable et très esthétique.
1871-1874 : Le gelatino-bromure d'argent - Cette technique, mis au point par Dr Maddox, remplace progressivement tous les procédés antérieurs. Il s'agit d'une émulsion sensibilisée en usine et prête à l'emploi sur des plaques de verre, des supports souples (négatifs) et des supports papier (positifs). Les plaques peuvent être stockées avant et aprés exposition contrairement au collodion humide.
1882 : Invention du fusil photographique - Etienne-Jules Marey met au point cette technique afin de réaliser des images en rafale : jusqu'à 12 photographies. Le fusil photographique est composé d'un vrai fusil sur lequel E-J Marey y fixe une sorte de barillet. Ce procédé permet l'étude des mouvements (ex: cheval au galop), on appelle ça la chronophotographie.
Fusil photographique
1885 : Invention du premier film photo - George Eastman, un industriel américain met au point le premier film photo au monde "Kodak" avec comme base du celluloid (plastique) transparent et souple, il peut être coupé et mis en rouleau dans les appareils photo.
1894 : Invention du procédé à la gomme bichromatée - La gomme bichromatée est un procédé de tirage comme le papier albuminé qui utilise une sève d'arbre africain, la gomme arabique, et un produit photosensible, le bichromate. Après avoir ajouté un pigment (café, cacao ...), il suffit d'exposer cette pâte étalée sur un support. Le dépouillement constitue une phase de création selon les outils que l'on utilise.
1903 : Invention de l'autochrome - C'est Charles Cros qui commença à travailler sur la couleur. Les expérimentations seront reprises par Louis Dacos. Enfin, ce seront les frères Lumières qui brevetteront l'autochrome, procédé photographique couleur appliqué sur plaque de verre. Ce procédé permet le début de l'industrialisation photo couleur. Les couleurs données grâce à la fécule de pomme de terre.
NC, 1914-1918,
fait par des opérateurs du chef d’escadron Jean-Baptiste Tournassoud, autochrome
Yvan ARCHENAULT
Photographe Professionnel
7 rue des caillots 93100 MONTREUIL (PARIS)
8 rue sainte anne 89120 CHARNY (Yonne 89 - Entre Sens et Auxerre)
Tel :
Mail : archenaultyvan{a}gmail.com
Copyright 2018- Tous droits réservés
- Mentions légales -
Posté le 2 Octobre 2020
1816 : Invention de la 1ère image négative instable - Nicéphore Nièpce obtient sa première image sous forme de négatif sur papier imprégné de chlorure d'argent. L'image prise depuis sa fenêtre continue de noircir. Il appelle ça une "rétine".
1826 : Invention de la 1ère image fixée - Le procédé utilisé est l'heliographie. Cette fois-ci, Nièpce dépose du bitume de Judée (goudron naturel) sur une plaque de métal (étain). Les zones exposées durcissent, les zones non exposées sont retirées. La première photo vient de naître. Voir l'article sur la naissance de la photographie. L'exposition est d'environ 10h.
1839 : Invention du Daguerréotype - Daguerre reprit le travail mené par Nièpce et réussit à mettre au point un procédé photographique permettant d'obtenir une image directement sur une plaque polie comme un miroir avec de l'argent pure. Pas besoin de négatif. L'inconvénient est que la révélation de l'image se fait aux vapeurs de mercure, très toxiques pour la santé. L'avantage, c'est qu'il faut seulement 20 à 30 minutes pour exposer son image
American Militia Infantry Officer, Circa, 1848
sur daguérréotype
1839 : Première image positive direct - Hippolyte Bayard invente un procédé permettant d'obtenir un positif sur papier. Il utilise une solution de chlorure d'argent. Daguerre réussit à breveter son invention avant qu' H.Bayard ne puisse présenter la sienne à l'académie des sciences. Cette dernière ne s’intéressa pas à ce procédé et H.Bayard fit cet autoportrait pour traduire le manque de reconnaissance pour son travail.
Autoportrait d'un noyé, 1840
par H.Bayard sur papier positif direct
1841 : Invention du Calotype ou Talbotype - William Henry Fox Talbot invente le procédé négatif-positif que l'on connaît encore aujourd'hui. Le calotype permet d'obtenir un négatif papier direct. On reproduit autant d'images que l'on souhaite par tirage contact pour avoir un positif. Les duplicatas sont fait sur papier-chiffon.
Charles Nègre, 1853
Calotype et son positif
1847 : Procédé de tirage sur papier albuminé - On utilise le papier albuminé très couramment au XIX siècle car c'est le procédé de tirage le plus performant. L'image sur ce papier est brillante, nette et contrastée. Jusqu'à maintenant on utilisait souvent des papiers chiffons pour le positif de l'image qui fournissent peu de détails.
1851 : Les négatifs au collodion humide - C'est un négatif sur plaque de verre permettant le tirage au papier salé ou un positif unique placé sur un fond noir (ambrotype). Gustave Le Gray mis au point cette solution composée de nitrate de cellulose, d'éther et d'alcool mais c'est Frédérick Scott Archer qui l'a promu. L'image gagne en finesse et voit sa gamme de gris s'étendre.
1852-1854 : Invention de l'ambrotype - Il s'agit d'un négatif sur plaque de verre au collodion mélangé à de l'ambre sous exposée à la prise de vue. L'image est blanchie, posée sur un fond noir pour obtenir un positif direct, pièce unique, retouchée à la main et mise en écrin. Le daguerréotype est concurrencé par l'ambrotype, plus rapide et moins onéreux inventé par Scott Archer et Peter Fry.
1853 : Invention du ferrotype - L'ambrotype est ensuite supplanté par le ferrotype produit par Adolphe Alexandre Martin en 1856, fine plaque de fer recouverte d'un vernis noir et d'une émulsion au collodion.
Vu général sur Balbeck,
exemple sur papier albuminé
NC, exemple de ferrotype
1855 : Procédé de tirage au charbon - Inventé par Poitevin, ce procédé est pigmentaire et non argentique. On utilise une gelatine bichromatée avec du noir de charbon resté dans la gelatine aprés lavage. L'image est stable et très esthétique.
1871-1874 : Le gelatino-bromure d'argent - Cette technique, mis au point par Dr Maddox, remplace progressivement tous les procédés antérieurs. Il s'agit d'une émulsion sensibilisée en usine et prête à l'emploi sur des plaques de verre,des supports souples (négatifs) et des supports papier (positifs). Les plaques peuvent être stockées avant et aprés exposition contrairement au collodion humide.
1882 : Invention du fusil photographique - Etienne-Jules Marey met au point cette technique afin de réaliser des images en rafale : jusqu'à 12 photographies. Le fusil photographique est composé d'un vrai fusil sur lequel E-J Marey y fixe une sorte de barillet. Ce procédé permet l'étude des mouvements (ex: cheval au galop), on appelle ça la chronophotographie.
Fusil photographique
1885 : Invention du premier film photo - George Eastman, un industriel américain met au point le premier film photo au monde "Kodak" avec comme base du celluloid (plastique) transparent et souple, il peut être coupé et mis en rouleau dans les appareils photo.
1894 : Invention du procédé à la gomme bichromatée - La gomme bichromatée est un procédé de tirage comme le papier albuminé qui utilise une sève d'arbre africain, la gomme arabique, et un produit photosensible, le bichromate. Après avoir ajouté un pigment (café, cacao ...), il suffit d'exposer cette pâte étalée sur un support. Le dépouillement constitue une phase de création selon les outils que l'on utilise.
1903 : Invention de l'autochrome - C'est Charles Cros qui commença à travailler sur la couleur. Les expérimentations seront reprises par Louis Dacos. Enfin, ce seront les frères Lumières qui brevetteront l'autochrome, procédé photographique couleur appliqué sur plaque de verre. Ce procédé permet le début de l'industrialisation photo couleur. Les couleurs données grâce à la fécule de pomme de terre.
NC, 1914-1918,
fait par des opérateurs du chef d’escadron Jean-Baptiste Tournassoud, autochrome
Yvan ARCHENAULT Photographe Professionnel
7 rue des caillots 93100 MONTREUIL (PARIS)
8 rue sainte anne 89120 CHARNY
(Yonne - 89 - Entre Sens et Auxerre)
Tel :
Mail : archenaultyvan{a}gmail.com
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